Lettre ouverte au président Aziz:

27 janvier 2011

Lettre ouverte au président Aziz:

Lettre au président

Samedi 22 janvier 2011 s’est tenue une journée de réflexion sur le tourisme en Mauritanie, au niveau du siège de l’UPR à Tevragh Zeina. Le tourisme est un secteur qui ne se limite pas seulement au niveau des institutions. Pendant cette journée, j’ai senti qu’une grande partie du ce secteur, est complètement oubliée par les interlocuteurs, qui ont tous tendance à limiter les vrais acteurs du tourisme seulement aux gens qui sont dans les instances administratives.

Le tourisme en Adrar occupe une place très importante dans la vie de la population de la région, car et depuis le début des années quatre- vingt dix le tourisme a crée des milliers de postes de travail,…mieux encore des villes comme Chinguetti ont revécu grâce a l’essor de ce secteur.

A partir de l’an 2007 et les événements qui se sont succédé après le meurtre de paisibles touristes français à Aleg, ces événements qui ont bénéficiés d’une sur-médiatisation pas très innocente, le tourisme a fait une chute libre : annulation du Paris Dakar, annulation de la majorité des vols charters programmés pour la Mauritanie !

Personne ne veut plus venir en Mauritanie : c’est la mauriphobie ! Ou plutôt personne n’ose plus braver les instructions du Quai d’Orsay : toute la partie nord (zone touristique par excellence) est dans la zone rouge !

Le secteur sombre dans la léthargie : des auberges ont fermé leurs portes, les agences de location, les guides, les cuisiniers, les chameliers, les artisans, et les vendeurs n’ont plus de travail, les autochtones quittent les anciennes villes dans un exode massif vers les grands pôles d’attraction…la situation est catastrophique.

Cependant nous ne pouvons que nous féliciter des mesures louables entreprises dans le domaine de la sécurisation du territoire national et nous demandons qu’elles soient renforcées et consolidées pour la sécurité et le bien être des populations en général et le développement du secteur du tourisme en particulier.

En plus nous demandons l’intervention personnelle du Président de la république pour faire des pressions au niveau du Ministère des Affaires étrangères français pour faire évoluer la zone rouge sur la carte de la Mauritanie sur le site du Quai d’Orsay, au moins pour sortir nos villes historiques de cette zone, ces villes qui sont les principaux points forts des circuits touristiques. En fin nous demandons aussi au Président de la république d’accorder une attention particulière à ce secteur plus que prometteur.


Partagez

Commentaires