25 janvier 2011

La fin d’un long favoritisme:

Suite à la publication sur votre blog de l’article ‘’Cas d’immolation en Mauritanie’’ : un acte qui laisse perplexe, je peux vous apporter des éléments complémentaires qui pourront éclairer vos lecteurs sur les raisons de cette immolation, contraire à nos coutumes et la foi musulmane :

La Société National Médica, que dirige Aboubacrin Ould Dahoud a bénéficié pendant 15 ans (sous le règne de Maaouiya Ould Taya), d’un quasi monopole des contrats juteux et faramineux dans les deux départements névralgiques de l’économie mauritanienne, que sont le Ministère de la Santé et le Ministère du Développement rural.

Le favoritisme

Ainsi, la Société National Médica des Dahoud, a t-elle été le principal bénéficiaire des contrats de fournitures et de maintenance des équipements médicaux, dont des scanners, des équipements radiologiques, pour des sommes élevées estimées à plusieurs centaines de millions d’ouguiyas.

Le premier bailleur de fonds de la Mauritanie, à avoir refusé de payer National Médica a été l’Union Européenne, avec une notification de l’ambassadeur Marco Mazzotti Alemani, qui a opposé une fin de non recevoir à la société National Médica.

En réponse à cette notification de non payement d’un marché jugé douteux par l’Union Européenne, Mr Yacoub Ould Dahoud, avait à l’époque menacé et diffamé publiquement, l’ambassadeur SE Marco Mazzotti Alemani, qui n’a pas cédé aux pressions exercées par le frère cadet Yacoub.

Depuis 2008, l’année de rupture avec le clientélisme et les pratiques monopolistiques des sociétés, dont National Médica, que Mr Yacoub Ould Dahoud erre dans le ministère de la Santé et insulte publiquement son cousin, le Dr Ould Horma, qu’il juge responsable de la rupture de ses contrats juteux avec ce département.

Les différents contrôles au niveau des deux ministères de la santé et du développement rural ont, semble t-il, mit en évidence l’ampleur de ces privilèges indus de cette société sous la dictature du président Maaouiya Ould Taya.

Immolation par le feu

Alors, sa tentative d’immolation et ses revendications ne sont-elles qu’un leurre, pour en finir avec la vie de grisaille ; car la nouvelle donne politique de lutte contre la prédation et la gabegie, instaurée par le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, sonne le glas de ces privilèges indus.

Mr Yacoub Ould Dahoud peut donc faire illusion auprès de ceux qui ne le connaissent pas, mais pas auprès des fonctionnaires du ministère de la Santé et celui du développement rural, ni chez les citoyens avertis.

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