Interview à un professeur de lycée :

Dans la journée du Lundi 29 novembre 2010, le jeune blogueur “Citoyen“ est allé à la rencontre d’un professeur de français, dans un lycée de la place, afin de recueillir les opinions de ce dernier, sur le téléphone portable.

1- Quels bons constats, faites-vous du téléphone portable ?

Avant tout, je voudrais te dire “Merci jeune homme“, pour l’honneur que tu me donnes, vu que je ne suis pas le seul professeur de cette école. Le téléphone portable, dix auparavant, était un luxe ; mais maintenant, dans plusieurs famille, du père au dernier enfant, tous ont un mobile. Et cela est une bonne chose, dans la mesure où la famille est constamment en contact, surtout pour le couple parental. J’admets que ça renforce bien les relations conjugales. Il donne aussi l’occasion de cracher ses vérités à quelqu’un, quand on ne peut le faire en face ; surtout à son supérieur ou mieux encore, à ses beaux- parents.

2- Quels mauvais constats, faites-vous du téléphone portable ?

Quant aux inconvénients, ils sont nombreux. N’allons pas très loin, ici dans mes différentes classes, le constat est très amer. Les enfants ne bossent plus, leurs notes ont vraiment chuté ; tout simplement, parce qu’ils pensent pouvoir tricher, en recopiant les leçons sur les mobiles. Malheureusement, ils se retrouvent, lors du Devoir, en face d’un sujet de dissertation. Plus grave, ils perturbent les cours, avec la musique, des discours d’humoristes qu’ils ont enregistrés, des photos pornographiques et j’en passe… En plein cours, une élève peut recevoir un SMS de rencart ; aussitôt, elle déserte le cours pendant un moment, puis reviens toute épuisée, alors que le cours s’achève. Pourtant, à la maison, les parents savent que leur fille est bien à l’école. J’ai remarqué aussi, que cet objet emmène souvent, les partenaires à douter, l’un de l’autre ; surtout quand l’un reçoit un appel et qu’il se met un peu à l’écart.

3- Que direz- vous pour enfin conclure, monsieur ?

En tant qu’un homme cultivé et de sciences, je terminerai en disant, que la science engendre son utilisation ; une bonne gestion, conduira sans doute à un bon résultat, sinon l’on récoltera les conséquences de son mauvais travail.